Ils y demandent que les entreprises concernées ne vendent pas de technologie de reconnaissance faciale au gouvernement.
L’American Civil Liberties Union (ACLU) et l’Electronic Frontier Foundation (EFF), entre autres, ont signé l’épître. La lettre souligne les nerfs tendus de la technologie de la reconnaissance faciale, où les yeux sont rivés sur les géants de la technologie d’aujourd’hui.
A lire également : L'assistance à distance, c'est bien plus pratique
Récemment, Google et Microsoft ont admis qu’il existe de nombreux risques associés à la reconnaissance faciale lorsque le logiciel tombe entre les mains d’acteurs malveillants.
En décembre, Google a annoncé qu’elle ne vendrait pas sa technologie tant que les marges d’ambiguïté n’auraient pas été comblées. Microsoft a déjà intégré divers mécanismes de sécurité pour cette technologie.
A voir aussi : Trump veut travailler sur une stratégie nationale d'IA
Le Congrès américain pourrait alors utiliser ces mécanismes pour prévenir tout abus. Néanmoins, les organisations veulent des garanties supplémentaires.
Amazon, en particulier, adopte une approche plutôt agressive dans la promotion de son logiciel de reconnaissance faciale. Bien que Jeff Bezos, PDG d’Amazon, admette qu’il y a encore des failles dans le réseau, il continue à rechercher activement des accords de coopération avec le Pentagone.
Cet accord donnerait au Pentagone l’accès aux services en nuage d’Amazon, malgré les vives protestations des employés.