Dominique Leroy, Directeur Général de Proximus-CEO, a confirmé ce matin, à l’issue de la consultation syndicale, le calcul : 1 900 salariés disparaîtront et 1 250 viendront compléter l’entreprise.
Selon Proximus, la restructuration, accompagnée de l’embauche de 1.250 nouveaux employés, est nécessaire à la transformation d’une entreprise de télécommunications en fournisseur de services numériques. Cependant, la transformation numérique des télécommunications belges n’est pas sans difficultés. L’ensemble du passage à l’euro se traduit également par des économies de coûts de 240 millions d’euros, ce qui explique en grande partie les licenciements collectifs.
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Proximus lance sa stratégie #shifttodigital, accélérant sa transformation pour rester pertinente sur le marché belge et assurer l’avenir de l’entreprise », indique le site d’information de Proximus. Selon le PDG Leroy, il n’y avait « pas d’autre choix ». Elle attribue donc une partie des licenciements au « rythme de la numérisation et aux conditions perturbatrices du marché ».
Les syndicats ont déjà indiqué qu’ils s’opposeront à Proximus car « ce n’est pas une entreprise en difficulté ». Le Premier ministre Michel, lui aussi, n’aime pas ces licenciements nus. L’État belge est le plus grand actionnaire du géant des télécommunications, et Michel a mis à plusieurs reprises « jobs, jobs, jobs » comme slogan électoral. Le licenciement collectif serait donc une perte de prestige pour lui.
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Entre-temps, le négoce des actions Proximus a repris à la Bourse de Bruxelles.