Concrètement, le dossier est du ressort du Comité de consultation. Selon le ministre des Télécommunications Philippe De Backer, le premier semestre 2020 est » le scénario le plus optimiste « , même s’il n’exclut pas qu’il le soit encore plus tard.
Les enchères de fréquences ont été approuvées au niveau fédéral l’été dernier, mais se heurtent maintenant à l’opposition des Länder, qui doivent également approuver l’amendement de la loi sur les télécommunications. C’est pourquoi le plan initial de mise aux enchères des fréquences cette année n’est pas réaliste.
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La pierre d’achoppement de la 5G belge
Selon le journal économique De Tijd, la principale pierre d’achoppement est la distribution des revenus de l’enchère. La prochaine vente aux enchères générera un chiffre d’affaires d’environ 680 millions d’euros. L’arrivée d’un quatrième opérateur mobile, qui pourrait également participer à l’enchère, joue également un rôle.
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Les opérateurs qui sont déjà opérationnels ont également leur propre planification. Orange vise un déploiement commercial de la 5G à Bruxelles d’ici 2020.
Beltug, l’association des responsables TIC, a vu le retard venir de loin. « J’espère que le gouvernement parviendra à s’en tenir à la planification dans les affaires courantes », a déclaré Danielle Jacobs van Beltug samedi dans le programme VRT NWS « Le marché ».
Dans le premier rapport belge de Samsung sur les tendances de la 5G, le géant sud-coréen des télécommunications démontre néanmoins de manière convaincante que la 5G peut avoir un impact impressionnant sur notre santé, nos transports, nos loisirs et notre industrie.
Pour les voitures automotrices et les villes intelligentes également, la technologie 5G est requise comme technologie de support. En raison de ce report, la Belgique risque de prendre du retard par rapport à ses collègues européens qui sont déjà plus avancés dans leur stratégie 5G.