Le soumissionnaire intéressé à l’enchère de fréquences 5G est Cegeka, le fournisseur de services informatiques du Limbourg. Selon le journal économique De Tijd, Cegeka veut créer un consortium pour investir dans les fréquences.
C’est déjà un revirement surprenant dans l’histoire du 5G belge. Cegeka n’est pas la moindre d’entre elles non plus. L’année dernière, leur chiffre d’affaires s’élevait à 520 millions d’euros et, ces dernières années, il a augmenté de 15 à 20 % par an.
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Distribution de fréquence 5G dans la pente
Maintenant que l’on sait que la vente aux enchères 5G ne sera plus possible cette année en raison de l’affluence politique, Cegeka s’expose. Le dirigeant de Cegeka, Bijnens, dit à De Tijd qu’ils ne construiront pas leur propre réseau et qu’ils compteront donc sur d’autres acteurs au sein de leur consortium. Cegeka estime que la 5G n’a de valeur que si des applications concrètes y sont liées. Les applications IoT dans les villes intelligentes en sont des exemples. « Le jeu politique autour du 5G est hallucinatoire », laisse échapper Bijnens.
FAIBLE
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CETTE
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Maintenant que Cegeka va également enchérir sur l’enchère de fréquences 5G, il devient clair que le temps presse pour notre pays. Les élections de mai et la formation qui s’en est suivie pourraient s’éterniser, de sorte que le dossier 5G est également oublié.