L’empreinte écologique des pneus des voitures électriques

L’empreinte écologique des pneus des voitures électriques

Au fil des ans, la technologie est apparue de plus en plus dans tous les aspects de notre vie. Il semble y avoir une tendance à utiliser le mot « smart » pour chaque appareil existant afin de le rendre attrayant pour les consommateurs. Le monde de l’automobile n’a pas été épargné par les voitures dites intelligentes ou les voitures intelligentes non plus.

Ces voitures sont équipées de la dernière technologie pour une conduite plus sûre ou plus économique. Il est indéniable que la gamme des voitures hybrides et électriques s’élargit également chaque année. Pourtant, il ne semble pas y avoir beaucoup de changement dans les voitures que l’on voit dans les rues. D’où la question à laquelle nous essayons de répondre ici : qu’en est-il de la situation des voitures électriques en Belgique ? Qu’est-ce qui peut empêcher les conducteurs d’acheter et les voitures sont-elles vraiment meilleures pour l’environnement ?

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Voitures électriques contre l’environnement

La technologie des voitures intelligentes vous permet de conduire de manière plus sûre et plus consciente. Aujourd’hui, les systèmes d’infotainment donnent de plus en plus d’informations sur l’état de la route et vous avertissent des dangers possibles sur la route. Les voitures intelligentes rendent les routes plus sûres et les voitures électriques seraient une alternative plus respectueuse de l’environnement que les voitures à essence et diesel. Malheureusement, cette dernière n’est pas toujours la vérité.

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L’histoire environnementale des voitures électriques diffère selon les pays, les conducteurs et les voitures. Dire simplement que la conduite électrique réduit votre empreinte écologique n’est donc pas correct. Ne vous méprenez pas, la conduite électrique peut être meilleure pour l’environnement, mais pour ce calcul, pour lequel je ne vais pas utiliser de mathématiques dures, il faut tenir compte de plusieurs facteurs : la production d’électricité dans votre pays, votre propre comportement de conduite et le constructeur de votre voiture…

Les voitures diesel et à essence peuvent être entraînées au moyen d’un moteur à combustion interne qui produit des émissions de CO2 à cette fin. Une voiture électrique est alimentée par une batterie et ne possède pas ce moteur à combustion (et les émissions correspondantes). Malheureusement, il n’est pas si facile de s’en débarrasser. La voiture elle-même n’envoie peut-être pas de CO2 dans le monde, mais les usines qui produisent l’électricité utilisée pour charger la voiture, par contre, produisent ces émissions. Certains modes de production d’énergie sont plus polluants que d’autres, de sorte que votre voiture électrique provoque indirectement une certaine émission de CO2. Enfin, la nature de ces émissions dépend de la production d’électricité par pays et de la voiture elle-même.

Les deux derniers facteurs importants, votre comportement de conduite et le constructeur automobile, sont étroitement liés. Premièrement, la production d’une voiture électrique est plus polluante que celle d’une voiture diesel ou à essence. La cause en est la batterie qui alimente le véhicule. Dans certains cas, la production de la batterie provoque autant d’émissions que la production du reste de la voiture. Votre propre comportement de conduite est alors pris en compte dans le calcul. En fait, vous devez conduire votre voiture électrique suffisamment pour récupérer les émissions de CO2 de la production de batteries. En d’autres termes, si vous ne parcourez pas suffisamment de kilomètres avec une voiture électrique avant qu’elle n’atteigne la fin de sa durée de vie, vous risquez de produire plus d’émissions de CO2 qu’avec certaines voitures à essence ou diesel.

Le problème de ces mathématiques environnementales est qu’un nombre énorme de facteurs doivent être pris en compte afin d’obtenir une image globale correcte. Pensez par exemple aux coûts de transport des différents composants, aux importations d’essence et de diesel…. La conclusion reste que la conduite électrique ne réduit pas nécessairement l’empreinte écologique.

Pendant ce temps, en Belgique……

Néanmoins, les voitures électriques sont toujours promues comme étant respectueuses de l’environnement. Idéalement, ce serait la même chose, parce qu’il n’y a pas beaucoup d’intérêt à accélérer le réchauffement de la planète. Selon toute probabilité, le conducteur belge moyen ne fait pas de mathématiques environnementales pour calculer si sa voiture électrique serait réellement meilleure pour l’environnement.

Mais combien (ou peu) de voitures électriques circulent dans notre pays ? Selon les données de l’office statistique belge Statbel, 9.244 voitures entièrement électriques étaient en circulation au 1er août 2018, ce qui correspond à un maigre 0,158 % de toutes les voitures particulières. Cependant, il faut dire qu’il s’agit d’une augmentation de 41,1 % par rapport aux 6 552 voitures qui ont circulé en 2017.

Cependant, il existe dans notre pays des primes que vous pouvez obtenir lors de l’achat de certains véhicules électriques, qui semblent produire une maigre quantité de fruits dans le tableau d’ensemble. Les raisons de cette situation ne sont pas connues immédiatement, mais cela ne nous empêche pas de faire des suppositions mûrement réfléchies. Par exemple, les voitures électriques ne représentent encore qu’un faible pourcentage de l’ensemble de l’offre automobile et sont encore plus chères que de nombreuses voitures traditionnelles, surtout quand on regarde les voitures d’occasion. Mercedes-Benz a indiqué qu’elle s’attend à ce que les voitures électriques soient moins chères que leurs homologues traditionnelles dans environ sept ans.

En général, les gens sont à la recherche d’une voiture dans leur budget qui répond à leurs besoins et les voitures électriques sont actuellement souvent hors du bateau en raison de leur prix plus élevé et des avantages directs limités. Vous pouvez aider la Terre Mère à donner un coup de main, mais vous n’en tirez pas immédiatement un avantage (financier) direct.

Les points de recharge pour les voitures électriques restent également relativement limités, ce qui est compréhensible compte tenu du nombre de voitures. Néanmoins, en Flandre, des investissements sont réalisés dans un réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques (et pas seulement pour voitures particulières), où les opérateurs de réseau doivent mettre à disposition un nombre obligatoire de bornes de recharge. En outre, le Gouvernement flamand attire le projet européen BENEFIC. Ce faisant, l’Europe espère construire une infrastructure de recharge rapide pour les voitures particulières, les taxis électriques et les autobus d’ici la mi-2020. La question de savoir si les autobus électriques s’y opposeront ou non pour utiliser ces points de recharge est une toute autre histoire.

La première « grande » commande d’autobus électriques de la société de transport DeLijn date du milieu de l’année dernière et consistait en un maigre nombre de six autobus entièrement électriques. Bien sûr, toute cette électrification n’est vraiment utile que si nous produisons le moins d’émissions de CO2 possible en produisant notre électricité. Bref, nous ne nous en tirons pas si mal dans ce domaine. Par exemple, vous pouvez consulter la quantité d’émissions de CO2 produite par chaque pays pour sa production d’électricité sur https://www.electricitymap.org et vous pouvez trouver les chiffres les plus récents en Belgique sur https://www.nucleairforum.be/elektriciteitsproductie-en-co2-uitstoot-in-belgie

À l’heure actuelle, nous dépendons pour moitié environ des centrales nucléaires et pour un quart environ des combustibles fossiles. Il est donc clair qu’il y a encore place à l’amélioration pour réduire l’empreinte écologique des pneus des voitures électriques.

L’image idéale

Quoi qu’il en soit, disons pour l’instant que la majorité de la population mondiale pense que ces voitures sont meilleures pour l’environnement. La question reste alors de savoir où se trouvent exactement les voitures électriques, car elles ne sont pas la norme dans la rue pour l’instant. Eh bien, d’une certaine façon, on pourrait dire que les voitures électriques ne devraient pas être la norme non plus. Il y a des véhicules qui parcourent beaucoup plus de kilomètres qu’une voiture particulière moyenne, à savoir les autobus, les camions et les taxis. Il ne fait aucun doute qu’il serait préférable pour l’environnement que les constructeurs automobiles s’unissent et travaillent ensemble sur un projet d’électrification du réseau de bus plutôt que de développer individuellement une nouvelle voiture particulière électrique.

En outre, il convient d’examiner non seulement la technologie permettant de rendre les voitures électriques aussi loin et efficaces que possible, mais aussi les moyens de réduire les émissions de CO2 pendant leur production. Le plus grand coupable de CO2 dans les véhicules électriques reste la production de batteries. Cependant, cette batterie peut être utilisée à des fins multiples, même si le reste de la voiture a besoin d’être remplacé. De nouvelles façons de réutiliser les batteries des voitures électriques peuvent également contribuer à réduire notre empreinte carbone. Bref, il reste encore beaucoup de travail à faire. Les voitures électriques ne pourront pas à elles seules lutter contre le réchauffement climatique, c’est pourquoi nous avons besoin d’une stratégie bien développée pour l’électrification de l’ensemble du réseau routier.