M. Wanzhou a été libéré sous caution au Canada l’an dernier après avoir été arrêté pour la première fois pour suspicion de transactions commerciales illégitimes avec l’Iran.
Les États-Unis préfèrent maintenant juger Wanzhou dans leur pays et demander l’extradition officielle du Canada voisin. L’ambassadeur du Canada aux États-Unis, David MacNaughton, en a parlé au journal Globe. Pékin a indiqué qu’elle ne s’arrêterait pas là.
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MacNaughton n’a pas dit quand la demande officielle était prévue. Le délai est d’une semaine, le 30 janvier. C’est exactement 60 jours après l’arrestation de Meng à Vancouver le 1er décembre.
Meng est la fille du fondateur de Huawei, Ren Zhengfei. En raison du prestige des deux en Chine, l’affaire est devenue un différend diplomatique très médiatisé entre le Canada, les États-Unis et la Chine.
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Huawei dans l’eau du heet
Les relations entre la Chine et le Canada se sont considérablement refroidies depuis l’arrestation de Meng. Entre-temps, la Chine a déjà arrêté et condamné à mort deux citoyens canadiens, et un Canadien a déjà été reconnu coupable de trafic de drogue.
Beijing n’a pas immédiatement établi de lien entre les cas de citoyens canadiens et l’arrestation de Huawei-CFO Meng, mais il a mis en garde contre les conséquences si elle n’était pas libérée immédiatement.
Le Canada est l’un des 100 pays avec lesquels les États-Unis ont conclu un traité d’extradition. Une fois que le Canada a reçu la demande officielle, le tribunal canadien doit décider dans les 30 jours s’il y a suffisamment de preuves pour justifier l’extradition, et le ministre canadien de la Justice doit rendre une ordonnance officielle.
Un ancien chef espion canadien a fait des aveux plus tôt cette semaine et a dit aux médias que le Canada n’accepterait plus l’infrastructure huawei. Plusieurs pays amis des États-Unis, comme l’Australie, ont déjà pris ce conseil à cœur.